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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 17:35

Le Danemark et l’Islande furent les premiers pays à attribuer le droit de vote aux femmes, bien antérieurement aux autres pays occidentaux.
Les Islandaises votèrent pour la première fois à l’occasion des élections municipales en 1908 (1945 en France !!!).
En 1915, ce droit primordial fut élargi à tous les scrutins locaux et nationaux.
De 1908 à 1922, des listes électorales municipales et parlementaires où étaient inscrites des femmes obtinrent un grand succès.

En 1980, l’Islande fut la première démocratie à élire une femme à la présidence de la république.


                                                                photo : english.forseti.is

Vigdís Finnbogadóttir
fut même réélue en 1984, 1988 et 1992. Elle a choisi de ne pas se représenter en 1996 pour convenance personnelle.

Elle a déclaré : "Les femmes islandaises sont fortes parce que les femmes de marins doivent l’être".

 

Guðrun Helgadóttir, anciennement à la tête de l'Alþing et fille de pêcheur précise : "Tout au long de notre histoire, nous avons dû prendre des responsabilités. Avec les hommes partis en mer pendant des mois, nous étions celles qui prenions la maison en charge".

Cette responsabilité date de l’époque médiévale où les femmes des Vikings s’occupaient seules des fermes.
Elles régnaient à l’intérieur (innanstokks) pendant que les hommes s’embarquaient dans des expéditions d’où ils n’étaient pas certains de revenir.

Coup de tonnerre dans la vie politique en 1983 lorsque la première formation exclusivement composée de femmes fut élue au parlement ; "l’Alliance des femmes" nouvellement créée emporta trois sièges de députés. Aux élections suivantes, elle doubla sa représentation.

Depuis, une femme est devenue présidente de la Cour suprême et plusieurs autres? présidente de Alþing. Seule, la fonction de Premier ministre est restée du domaine des hommes.

 

         QU’ATTENDONS-NOUS EN FRANCE ?????

 

Mais tout n’est pas rose pour les femmes en Islande.

90% des femmes travaillent dont plus de 70%  hors de leur domicile alors que leur salaire était inférieur de 59% à celui des hommes avant 1975 lors du début de "la décennie des femmes" instaurée par l’ONU.

Le premier jour, elles organisèrent une journée de grève massive pour rappeler, que comme toutes les autres femmes actives dans le monde, qu’elles devaient assurer une double journée à la maison.

Cette action paralysa le pays durant une journée entière.

Lorsque la décennie des femmes s’acheva en 1985, Vigdís Finnbogadóttir, alors Présidente, se joignit à la manifestation organisée lors de la deuxième grève provoquant une crise ministérielle. Elle refusa de signer un décret interdisant aux hôtesses de l’air de participer à la grève. Les ministres (hommes) la contraignirent à parapher, mais elle fut soutenue dans son initiative par les manifestantes.

Actuellement, les femmes occupent 22% des sièges au Parlement. La moyenne européenne est de 13% (12% en France).

 

BOUGEZ-VOUS MESDAMES LES FRANCAISES !!!!

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 17:28

L’utilisation du patronyme, héritage de l’ancienne coutume scandinave, facilite les recherches généalogiques.

Les Islandais sont curieux de leur généalogie. Une grande majorité connaît ses ancêtres sur six ou sept générations à tel point qu’un quotidien consacre une page chaque jour à ce sujet.

D’aucuns ont constitué des arbres généalogiques remontant plus loin que l’époque de la colonisation, jusqu’aux temps immémoriaux de la légende et certains affirment même qu’un dieu scandinave trône au sommet de l’arbre … (il ne faut quand même pas trop exagérer !!!).

Le système du nom de famille tel que nous le connaissons, n’existe pas en Islande.

L’identité des islandais est donnée par leur prénom (ce qu’ils appellent leur nom).
Le nom de famille est composé du prénom du père suivi de l’attribut SON  pour le fils et DÓTTIR pour la fille.

Vous avez compris ?

Souvenez-vous, à Ingólfshöfði (le cinquième jour de notre voyage), Einar Sigurðsson le fils de Sigurður Bjarnason.

C’est facile, non ?

Imaginez qu’Einar ait une sœur prénommée Björk, elle se nommerait Björk Sigurðdóttir .

Et si Einar a un fils Erik ? : Erik Einarsson et une fille Vigdís ? : Vigdís Einarsdóttir.

 

Tous les Islandais s’apostrophent par leur prénom, sans distinction sociale.

Il est même toléré que les étrangers qui choisissent la nationalité islandaise modifient leur nom selon l’usage.
Par contre, le poids de la tradition impose que les nouveaux prénoms, considérés comme des néologismes, soient entérinés par des comités spécialement crées à cet effet.

En septembre 2007, la "Commission Islandaise des Noms Humains" (... texto !) vient de statuer sur un certain nombre de demandes visant à faire évoluer la gamme des prénoms existants.
Ainsi, le prénom Valgard a été rejeté, en raison des deux dernières lettres "rd" jugées incompatibles avec les structures de la langue islandaise !
En revanche, les prénoms Rikki, Haddi et Álfar ont été acceptés.

En fait, pour la Commission, un prénom doit satisfaire à tout un ensemble de critères pour être légalement reconnu. Il doit être comptatible avec les structures de la langue (déclinaisons) ou bien avoir été entériné par l'usage et les traditions dans la langue nationale. Il doit par ailleurs pouvoir être prononcé en conformité avec les règles générales de prononciation islandaises. Enfin, sa signification ou sa sonorité ne doivent pas porter préjudice à celui ou celle qui le portera, et il doit être adapté au sexe de son titulaire (pas de prénoms féminins pour les garçons et pas de prénoms masculins pour les filles).

Les prénoms masculins Thór (habituellement Þór), Olav, Merkúr, Mýrmann, Austan et Hrafntýr ont eté acceptés, alors que Jamie, Reese, Carlo, Antonio et Francisco ont été radicalement rejetés.

Du côté des prénoms féminins, l'intransigeante Commission n'a pas accepté Kristal, mais a donné son feu vert aux Malía, Gísla, Jarún, Ótta, Júlíetta, Sólrós, Matthilda, Karí, Hjörtfrídur, Debora et Nenna !

Sources : Journal "Morgunblaðið", retranscrit par Iceland Review.


Certaines familles détiennent néanmoins des noms de famille étrangers, mais ils furent achetés autrefois par des "parvenus" qui considéraient l’adoption d’un nom français ou anglais comme plus "aristocratique".

 

"L'annuaire téléphonique islandais (simaskra) intrigue les étrangers avec ses quelque 260.000 abonnés commençant par des prénoms. Les prénoms islandais sont plus nombreux que les prénoms français et les combinaisons prénom-patronyme identiques sont fréquents et peuvent prêter à des confusions de personnes.

Il est donc indispensable de connaître le prénom de la personne recherchée.
Par exemple, Gunnar Snorri Helgason et sa soeur Anna Björg Helgadóttir sont les enfants de Helgi. Ils figureront respectivement à l'annuaire sous la lettre G et
la lettre A.

A l'époque païenne (874-1000) le choix du prénom d'un fils était l'apanage du père qui choisissait le nom d'un aïeul, d'un oncle, d'un ami cher, un nom de dieu, d'un héros ou au connotations flatteuses et à la belle sonorité : Thor (dieu de la guerre), Mar (mouette, nom masculin), Guðrún (rune de dieu), Sigriður (la victorieuse),Vigdís (femme à l'épée), Unnur (la vague), etc.
Ensuite des prénoms de saints furent adoptés à l'époque du catholicisme (1000-1550) : Agnes, Agust, Pall, Karl, Markus, Johannes, Pétur, Benedikt, Jakob, Mattias, Simon, Sesselja, Jon, Anna, Elisabeth, Maria etc.
Quand sous la domination danoise l'église fut contrainte de passer au protestantisme, ces noms subsistèrent et certains prénoms bibliques sont alors devenus usuels, comme Aron ou Isak.
Les sagas ont de nombreux personnages aux sobriquets : Eirikur raudi (Erik le Rouge), Leifur heppni (Leif l'Heureux), Ari hinn frodi (Ari le Savant) etc.

Les sobriquets étaient injurieux pour les esclaves et les marginaux dans les sagas.

Les sobriquets ne sont guère employés sauf dans les commérages.
Jusqu'à une époque récente la coutume était d'attribuer au premier né le prénom du grand-père maternel, au second fils celui du grand-père paternel. Le processus était le même pour les filles avec les prénoms de leurs grands-mères.

Les autres enfants étaient baptisés des prénoms d'oncles et de tantes que les parents voulaient honorer.
Pour abréger les écritures il arrive que le deuxième prénom soit remplacé par la simple initiale, à l'américaine.

En revanche dans la conversation le patronyme disparaît et on parlera de Gunnar Snorri ou de Anna Björg, quand ils n'ont pas de diminutifs ; Run ou plus courant, Gunna pour Guðrún, Sigga ou Sidda pour Sigriður, Gudmundur devient Gummi, Mundi, Mummi ou Gvendur, Sigriður Siggi, Olafur Oli.
La loi autorise le matronyme, mais il est rarement utilisé. Les mères célibataires peuvent donner leur prénom à l'enfant.

Par exemple, si la mère de Gunnar Snorri et d'Anna Björg se prénomme Thordis (vierge servante du dieu Thor), ses enfants auraient pu se faire appeler :
Gunnar Thordisarson et Anna Thordisardóttir (les prénoms se conjugant en islandais).
Le visiteur remarquera le grand nombre de prénoms païens dans l'annuaire téléphonique, tirés des sagas, et qui correspondent à léveil du nationalisme islandais pour s'affranchir de la domination danoise au 19e siècle.

Les prénoms composés avaient une signification : Thorsteinn (Pierre de Thor), Astridur (amazone des dieux Ases), Brynhildur (la femme à l'armure) etc.
Les sociétés commerciales peuvent porter des noms de divinités de la mythologie scandinave : Frigg, Freyja, Sjöfn, Gefjun, Idunn (comme la France a sa fusée Ariane !).
Les prénoms de personnages plus ou moins odieux des sagas et des contes ne sont pas repris en général. Mais il arrive que l’on rencontre un Mördur, un Judas ou une Signy ...

Quelques rares noms de familles apparaissent sans la terminaison « son » (fils de) ou « dóttir » (fille), ce sont en général des noms d'origine étrangère. De nos jours tout étranger, qu'il soit d'origine asiatique, africaine ou occidentale, qui obtient la nationalité islandaise doit se conformer à la législation sur les prénoms et patronymes islandais.
Ce système des prénoms était de règle dans toute la Scandinavie jusqu'au 18e siècle et n'a pris fin en Suède qu'au début du 19e. Les Islandais n'ont fait que perpétuer un système que leurs aïeux avaient importé, système parfaitement adapté à une nation grande par sa réputation, mais petite par le nombre de ses habitants qui ne forment en fait qu'une grande famille. C'est une façon de marquer leur indépendance vis-à-vis des anciens royaumes et des grands états.

Enfin, ce système permet de cultiver le souvenir des pionniers du pays en perpétuant les noms d'ancêtres courageux, qui affrontèrent des semaines en mer dans des conditions inhumaines avec leurs maigres possessions, et qui sont restés".
                                                            

Tiré en partie d'un texte écrit par René Chataignier

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 17:13

Du XII° au XIV° siècle, ce fut l’âge d’or de la production littéraire islandaise.

 

La Poésie Eddique

Les Edda forment un ensemble de poèmes dont l’origine remonte à peu près au IX° siècle.
                                                                                  Edda
La première Edda dite "Edda en prose" fut écrite par Snorri Sturluson vers 1220. Elle avait pour vocation de sauver l’antique culture nordique que deux siècles de religion chrétienne était en train de laisser disparaître dans l’oubli.

Les chants eddiques sont divisés en deux parties : les poèmes héroïques et les poèmes mythologiques.

Odin (Oðinn) dieu aristocratique, énigmatique et sanguinaire, gardien du courroux sacré écrase le panthéon nordique.

Deux corbeaux (Hugin, la pensée et Munin, la mémoire) juchés sur ses épaules le secondent dans sa mission. Il parcourt le monde sur son cheval à huit pattes, Sleipnir.

Les Valkyries, ses messagères, sont envoyées sur les champs de bataille afin de choisir parmi les défunts ceux qui peupleront le paradis (Valhöll ou Valhalla) où l’on festoie en attendant le conflit final.

Il symbolise également la quête du savoir et de la sagesse pour laquelle il a sacrifié un œil.                 

Thor (Þóor), dieu du tonnerre, bougon et charitable défend les Ases et les hommes contre les géants de la montagne et les elfes qui peuvent prendre l’apparence de nains ou de trolls.                                               

Il a pour attributs magiques une ceinture de force (Megingiord), des gants de fer et un marteau (Miollnir).

 

L’art Scaldique

Nés au V° siècle, les poèmes scaldiques vantent les hauts faits des souverains qui protégeaient leurs auteurs.

D’abord norvégiens, les scaldes (poètes) furent ensuite presque tous islandais.

Ces poètes composaient et déclamaient en public les vers qu’ils dédiaient à leurs protecteurs, les rois norvégiens.

Cette poésie raffinée obéit à des règles de versification complexe difficile à déchiffrer, même par des spécialistes.

Le scalde le plus célèbre est celui d’un Islandais Egill Skallagrímsson qui vivait à la cour de Norvège.


 

Les Sagas

L’Islande connut une tradition orale très vivante.

Ce terme saga (pluriel sögur) vient de l’islandais segja qui signifie : "dire, raconter".

Bizarrement, ces sagas sont des textes en prose écrite.

Rédigées entre 1200 et 1350, elles constituent un genre littéraire original, différent des poèmes scaldiques et eddiques.

Leurs auteurs, anonymes pour la plupart,  issus de l’Eglise, ont emprunté leurs thèmes dans les premiers temps de la colonisation de l’île ou dans l’histoire des rois de Norvège et de Danemark et dans les faits marquants des XII° et XIII° siècles.

Les sagnamaður (auteurs de sagas) rédigeaient  dans la langue vernaculaire, le norrois, et non en latin comme tous les récits écrits en Europe durant cette période.
D’abord hagiographes et chroniques royales, les sagas s’attachèrent ensuite à l’histoire des premiers colons.

C’est le cas des plus célèbres (le Landnámabók ou livre de la colonisation et l'Íslendigabók ou livre des Islandais) qui racontent les préambules de l’ère viking islandaise et l’implantation des premiers colons vikings en 874.

                                                                   Landnámabók

Ces sagas sont dites classiques ou familiales, car elles évoquent fréquemment la destinée d’une famille ou d’une communauté de familles d’une même ferme ou d’un même district sur plusieurs générations.

                                                                Saga de Njall

Le héros de sagas est une créature (söguligr) méritant d’inspirer une saga.

Il existe des héros "lumineux"  (chanceux) aptes à attirer la bonne fortune (gaefa) et les héros sombres dont la mauvaise fortune (ógaefa) est de ne pas avoir admis leur destin.

 

 

 Grettir, héros sombre                               Njall, héros lumineux

 

 La langue, le norrois, n’ayant pas évolué depuis l’époque viking, les Islandais peuvent encore lire les sagas, edda et poèmes scaldiques dans le texte (leur vie autarcique a figé leur langue). Ces écrits restent pour eux très importants.

 Manuscrit du XIII° siècle

 

 
Depuis "la crise" de 2008, il ne s'est jamais autant vendu de livres en Islande.


L'Islande et la littérature au XXI° siècle





Tout Islandais possède au moins deux sortes d’œuvres dans sa bibliothèque : les sagas et les romans d'Halldór Laxness (1902-1998) prix Nobel de littérature en 1955 faisant revivre l’Islande et ses habitants. Ce livre retrace la vie de trois Islandais de classe sociale différente et la vie d’un pays qui se bat pour son indépendance.



 

 

 

Leur amour de la culture est le noyau de la société islandaise, bien que l’école n’ait été obligatoire qu’à partir de 1913, le taux d’illettrisme était extrêmement bas.
Ici, tout le monde est un peu poète et artiste et l’on dit " qu’une moitié des Islandais écrit des livres, l’autre moitié les lit".
Il est très facile de faire éditer et un Islandais sur dix publie un livre au moins une fois dans sa vie.
Ceci est un peu moins vrai à notre époque où les jeunes marquent une désaffection pour leur culture ancestrale, cédant aux sirènes de l’américanisation, ce que déplorent les plus âgés.

En France, depuis quelques années, le roman islandais a le vent en poupe. Particulièrement le roman noir.

L'auteur le plus célèbre est Arnaldur Indriðason  qui a déjà commis douze romans, dont six seulement traduits en français : La cité des jarres, La femme en vert, La voix,  L'homme du lac, Hiver arctique, Hypothermie.
Son héros est le commissaire Erlandur dont on suit les aventures au fil des romans.
Cite  femme voix

homme-du-lac hiver arctique hypothermie
riviiere noire 
                                      Quelques-unes des oeuvres d'auteurs Islandais

                                   

                   Ólafur Gunnarsson

cathedralehache 

                              Steinunn Sigurdardóttir

100 porteschevalplace

voleur

 

                                   Ární Þorarinsson

dresseursorciereseptieme-copie-1.jpg

Jón Hallur Stefánsson    Jón Kalman Stefánsson

brouillages      entre ciel

 

      Steinar Bragi             Kristof Magnusson        Þórarinn Eldjárn

 installationretourtete en miette

                                                            Einar Már Guðmundsson

escalieranges-1.jpgtestament.jpg 

        Einar Kárason        Audur Ava Ólafsdóttir     

sagesse rosa

                                    Sjón

moindre paupière

     Kristín Omarsdóttir              Jón Svensson

t'es pas la seule Nonni                      

Kristín Marja Baldursdóttir

karitas

 

 

 








      




         






 

 

 

 

 

 








 

 

      

    

                            

                              


                       








    

 

 

                              Einar Már Guðmundsson                  

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 16:19
Liste indispensable pour faire ses courses en Islande

Kjöt:

Viande:

Afturhryggssneið (T-bein)

Côte de boeuf

Beikon (flesk)

Lard fumé

Folald

Cheval (Poulain)

Frampartssneiðar

Tranches d'épaule

Frampartur

Épaule

Hálf- og fullunnin kjötvara

Produits à base de viande

Hamborgarar

Steak haché

Hamborgarhryggur

Selle de porc fumée

Hangikjöt

Viande de mouton fumée

Hreindýr

Renne

Hryggur

Selle/Échine

Hryggvöðvi (filé)

Faux-filet

Kálfasneið (schnitzel)

Escalope de veau

Kjötfars

Farce

Kjöthakk

Viande hachée

Kótilettur/rifjur

Côtelettes

Læri

Gigot

Lærissneiðar

Tranches de gigot

Lamb

Mouton (Agneau)

London lamb

Mouton légèrement fumé

Lundir

Filet

Naut

Boeuf

Niðursoðið kjöt

Viandes en conserves

Pylsur og bjúgu

Saucisses et saucissons

Reykt kjöt

Viande fumée

Rifjasteik

Plat de côtes

Saltkjöt

Petit salé

Skinka

Jambon

Smásteik (gúllas)

Viande à ragoût

Súpukjöt

Viande à soupe

Svín

Porc

Íslenskur matur:

Spécialités islandaises:

Blóðmör

Boudin

Flatkökur, flatbrauð

Galettes de seigle

Hákarl

Requin du Groënland

Harðfiskur

Poisson séché

KJÖTSÚPA

Soupe islandaise à l'agneau

Lifrarpylsa

Boudin de foie

Saltkjöt

Petit salé de mouton

Svið

Têtes de mouton roussies

Sviðasulta

Fromage de tête

Skyr

Voir description *

Ýmis súrmatur : (blóðmör/lifrarpylsa/

Mets surs variés : (boudin/boudin de foie/

hrútspungar/bringukollar/ selshreifar)

testicules de bélier/poitrine de mouton/

 

nageoires de phoque

Fiskur:

Poisson:

Áll

Anguille

Beitukóngur

Buccin

Bleikja

Omble Chevalier

Grásleppa* (söltuð eða sigin)

Lompe (salée ou demi- séchée

Hörpuskel

Coquille St. Jacques

Humar

Langoustine

Karfi

Sébaste (Rascasse du Nord)

Kræklingur

Moule

Langa

Lingue

Lax, villtur, eldislax (nýr reyktur

Saumon sauvage, d'élevage

og grafinn

(frais , fumé mariné à l'aneth)

Lúða (smálúða, stórlúða)

Flétan (petit, grand)

Rækja, úthafsrækaj

Crevette rouge

Rauðmagi*

Lompe

Saltfiskur

Morue salée

Sandhverfa

Turbot

Síld

Hareng

Silungur

Truite

Skarkoli (rauðspretta)

Plie ou carrelet

Skötuselur

Lotte

Steinbítur

Loup (de mer)

Þorskur

Cabillaud

Ufsi

Colin, lieu noir

Ýsa (ný, nætursöltuð eða reykt)

Églefin (frais, demi-sel ou fumé)

 

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 16:17

Suite de la liste des aliments isandais


Fuglar:

Oiseaux:

Aligæs

Oie domestique

Aliönd

Canard d'élevage

Andaregg

Oeufs de canard

Gæsaregg

Oeufs d'oie

Hænuegg

Oeufs de poule

Kalkúni

Dinde

Kjúklingabringa

Blanc de poulet

Kjúklingalæri

Cuisse de poulet

Kjúklingur

Poulet

Lundi

Macareux

Reyktur lundi

Macareux fumé

Rjúpa

Perdrix des neiges

Svartfugl

Guillemot

Svartfuglsegg

Oeufs de guillemot

Unghæna

Poularde

Unghani

Coquelet

Villigæs

Oie sauvage

Villiönd

Canard sauvage

Smjör og ostar:

Fromages et beurres:

Bónda-Brie

Similaire au petit Brie

Bræddur ostur

Fromage fondu

Camembert

Camembert

Dala-Brie

Similaire au Brie

Dala-Kollur

Un fromage doux

Dala-Yrja

Style Bleu de Bresse

Gouda, 11%, 17%, 26% Brauðostur, 26%

Similaire à l'Edam

Gráðostur

Fromage bleu

Kotasæla

Fromage blanc campagnard

Létt og laggott

Beurre maigre à tartiner

Léttostur, 4%, 6%

Fromage léger à tartiner

Mozzarella, 17%, 26%

Mozzarella, 17%, 26%

Mysuostur

Fromage brun à tartiner

Óðalsostur, 26%

Similaire à l'Emmenthal

Ostakaka

Gâteau au fromage blanc

Rjómamysuostur

Fromage brun à la crème

Rjómaostur

Fromage à la crème

Skólaostur

fromage très doux

Smjör

Beurre

Smurostur, 20%

Fromage à tartiner

Mjólkurafurðir:

Produits Laitiers:

AB-mjólk

Lait AB (fermenté)

Ávaxtajógúrt

Yogourt aux fruits

Ávaxtajógúrt

Yogourt aux fruits

Ávaxtaskyr

Skyr aux fruits

Ávaxtasúrmjólk

Lait sur aux fruits

G-kaffirjómi (uth) 12%

Crème pour café longue conservation

G-mjólk 3,90% (uth)

Lait longue conservation

G-rjómi 36% (uht)

Crème longue conservation

Ís

Glace

Jógúrt

Yogurt (yaourt)

Kókómjólk (uth) 2%

Lait au cacao

Léttmjólk 1,5%

Lait allégé

Mysa

Petit lait

Nýmjólk 3,90%

Lait frais

Rjómaís

Crème glacèe

Rjómaskyr

Skyr à la crème

Rjómi 36%/12%

Crème

Skyr

Voir description  *

Smámál

Dessert

Súrmjólk

Lait sur

Sýrður rjómi 18%/10%

Crème fraîche

Þykkmjólk

Crème yogourt

Undanrenna 0,1%

Lait écrémé

Hálf- og fullunnin fiskvara:

Produits à base de poisson:

Fiskborgarar

Fishburger

Fiskbúðingur

Farce de poisson cuisinée

Fiskfars

Farce de poisson

Fiskhakk

Poisson haché

Fiskibollur

Quenelles de poisson

Fiskpylsur, reyktar eða nýjar

Saucisse de poisson, fraîche ou fumée

 

 

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