Soleil de minuit
Minuit tapantes
Il est encore très haut sur l’horizon.
Le soleil est positionné à 20 ° NE
Dommage que le brouillard et la montagne me cachent le spectacle.
Il y aura donc toujours un obstacle afin que le voie vraiment se coucher ?
Trois heures dix-sept.
La course du soleil s'est inversée, il est déjà haut sur l’horizon, positionné à 40° NE
.
.Si j’en crois ma boussole, il se lèverait et se coucherait au NE.
Mais comment croire une boussole qui semble avoir perdu le nord ?
A sept heures le soleil poursuit sa course.
Le nord est maintenant 20° plus à droite qu’à minuit.
Il se coucherait donc plein nord ????
8h, c'est une heure raisonnable pour se rendre à la salle à manger.
Madame Simona prend son petit-déjeuner avec moi et m’apprends plein de choses fort intéressantes.
Le lait que je bois est du vrai lait de vache, mais il est écrémé car le petit phoque, âgé de quatre semaines, est nourri avec la crème titrant à 44%. Dans quelques jours, sera ajouté de l’huile de foie de morue, plus de petits morceaux de hareng.
Lorsqu’il sera adulte, il sera bagué puis relâché.
Le matin, les moutons préfèrent gambader sur les routes car leurs petites papattes n’aiment pas l’herbe mouillée.
Dans la véranda poussent des concombres et un prunier.
Le pain d’épices maison est un régal. Il va falloir que Mme Simona m'en confie la recette.
Quelques cygnes se promènent sur les marais de la Jökla.
On raconte que le pont de Bruárás est hanté par un monstre à l'affût des voyageurs.
Les gorges de Brúarháls
Jökla (Jökulsá á Dal) est presque à sec à certains endroits.
Les cartes bancaires récupérées et le skyr acheté, je peux, enfin, quitter Egilsstaðir à 11h20.
Il va falloir rattraper le temps perdu si je veux arriver chez mes hôtes à une heure raisonnable.
Cascade sur la N1 face à Hofteigur
Grêle et brouillard depuis Blóðkelda. C’est un coup des revenants. J
Le canyon de la Jökulsá est impressionnant, mais ce n’est pas le moment de s’arrêter avec tout ce qu’il tombe.
A partir du col de Norðurdalur, grand soleil.
Rte 85, la Hofsá s’étire en larges méandres qui suivent les courbes de la route, à moins que ce ne soit le contraire.
Traversée du désert de Vesturárdalur
Le lac Níplón est d’un bleu intense.
La rte 85 est maintenant totalement goudronnée, mais plus aucune indication du nom des fermes. Pas pratique pour se repérer.
Eglise Vopnafjörður (Vopnajarðarkirkja)
Prise de sang. Malgré la carte internationale, je paie mais je serai (à peine) remboursée en rentrant en France. C’est peut-être le prix du billet d’avion ? Mon sang, au lieu de rester bien tranquillement dans son labo de banlieue est parti par les airs à Akureyri.
Pique-nique dans les lupins.
Au-delà du Níplón, le Nípsfjördur, sous-fjord du Vopnafjörður.
Selárfoss sur la Selá
J’accède à la piscine de Selárdaslaug par une route maintenant goudronnée.
Lac et langue glaciaire de Bæjartjarnir
Arrivée en vue de Bakkafjörður, le Bakkafloí est d'un bleu méditerranéen.
Le port
Eglise de Skeggjastaðir
Bakkaflói devant Skeggjastaðir
Gunnóllfsvík dans la brume
Eglise de Þórshöfn
Le port
Le Lónafjörður scintille de myriades de petites étoiles
Eglise de Sauðanes et presbytère
Lac de Sauðanes
La péninsule (oubliée) de Langanes , déserte, le silence troublé de temps à autre par les cris des sternes, des courlis et le bêlement des moutons.
Lieu de nidification des eiders à Hlið, fin de la route pour les voitures non 4X4.
Þistilfjörður
Les grandes étendues sauvages me fascinent.
Bois flottés sur les rives du Þistilfjörður
Les moutons me tiennent compagnie lors du pique-nique
par contre, il est difficile d'approcher eiders et canards
Þórshöfn, la ville où les hommes ont gardé leur âme d’enfant.
Que j'aime cette Islande
Retour à la maison d’hôtes de Ytra Áland.
Sublime soleil de minuit