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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 14:39

 

 

Vendredi 19 juin 2009


Nous avons bien dormi dans la ferme de Bjarg. Grâce au rideau occultant la nuit fut complète dans la chambre. Quel bonheur depuis 10 jours !!

 
Lors du petit-déjeuner, nous faisons la connaissance de Marie-Josée et Robert, deux Québécois. Nous discutons un bon moment d'Islande, je leur donne des tuyaux pour un prochain voyage. Ils reviendront, c'est sûr…

Le soleil brille, le ciel est bleu, mais le vent souffle fort. Le panneau indique 4°…

La route N°1 est agréable. Des brebis et leurs agneaux broutent, des juments et leur poulain batifolent dans les verts pâturages.

Les sumarhús se cachent dans les bois, les bâtiments des fermes sont fraîchement repeints, colorant de rouge, vert et bleu le paysage.

Pas une voiture.

Tout est serein.

Voici le tunnel d'Akranes.

Le ciel est tellement pur que depuis quelques kilomètres nous apercevons Reykjavík sur l'autre rive du Hvalfjörður.

Nous avons décidé de rejoindre Vík par la route buissonnière.

A Mosfellsbær , sur la route 36 qui mène à Þingvellir.


Les lupins fleurissent les bords de la route et ldans les champs.



Nous sommes vendredi matin, il y a une circulation intense.

D'habitude, nous abordons Þingvellir par le sud, cette fois-ci, ce sera par le nord.

Le parking est archi plein, les véhicules stationnent n'importe où, jusque sur les pelouses.

Des hordes de touristes arrivent par cars entiers.




Þingvellir,

au fond : Þingvallabær
au premier plan : l'hôtel Valhölldétruit en 2009












Faille de l'Almannadja 
 
















Lave cordée










Vite, fuyons cette foule, ce n'est pas mon Islande, ni la sérénité que nous connaissions en ces lieux.

 Nous continuons notre route par la 36 puis nous nous engageons sur la 365 en direction de Laugarvatn (le lac des bains).

En avril, cette route était fermée pour travaux. Elle a été goudronnée sur une première partie puis elle devient chemin gravillonné de plus en plus dégradé. Ça se gâte vraiment dans les derniers kilomètres.

Le décor est superbe.
A l'horizon se profilent le Vatnajökull (le lac du glacier) et le Mýrdalsjökull.

Les autocars et les voitures font lever des tonnes de poussière.

L'enfer.

Heureusement que les paysages sont splendides.

Les routes 37 et 35 sont de bien meilleure qualité.

Le paysage change. Ce ne sont que des sumarhús colorées qui peuplent les flancs boisés des montagnes environnantes.

 


Voici Geysir et ses fourmis multicolores.

Strokkur est bien surveillé !!



Il est un peu fainéant aujourd'hui, nous attendons plus d'1/4 d'heure avant qu'il ne se décidé à cracher. Mais ça valait le coup. Il nous fait un triple geyser suivi instantanément d'un double puis c'est le calme plat durant une bonne dizaine de minutes et il crachote un petit brouillard minable.

 Encore trop de monde.

 
Nous repartons et nous arrêtons à Gullfoss, elle aussi est envahie, et ce n'est pas le week-end !!!

 Toujours aussi éblouissante cette cascade, toujours aussi puissante.

 



Le vent souffle toujours aussi fort.
Direction Selfoss par la route 35.

 Les chevaux gambadent dans ce paysage bucolique.
Encore des sumarhús dissimulés derrière un rideau de sapins et bouleaux.

Qu'elle est belle cette Islande reboisée.

Encore et toujours des lupins.

C'est magnifique.

Selfoss. Nous attendons un bon moment avant de nous insérer dans le flot des voitures sur la N1, puis c'est un grand embouteillage sur le pont.

Le vent est tombé. Les femmes ont sorti leurs habits d'été.

Le thermomètre indique 16° : la canicule…

 Sortis de Selfoss, la circulation se raréfie et c'est tant mieux.
De nombreux hôtels et maisons d'hôtes se sont ouverts depuis notre passage en 2005, d'autres sont en construction.

Le parc hôtelier va s'accroître et nous aurons plus de choix pour nos futurs séjours.

 

Loin devant nous, le Vatnajökull et le Mýrdalsjökull barrent l'horizon, à droite, les îles Vestmann.


Depuis quelques kilomètres, nous apercevons Seljalandsfoss dévaler du sommet des Eyafjöll. Comment ne pas s'y arrêter ?

 Le ciel est bleu magenta, Seljalandsfoss luit au soleil et se termine dans un somptueux arc-en-ciel.

 



Je n'ai jamais vu autant de lupins sur la route N°1 aux abords de la cascade de Skógafoss.



Nous atteignons Vík, son église, ses lupins, ses angéliques, ses trolls et sa plage de sable noir sous le chaud soleil.












Eglise et lupins























Angélique



















Trolls, lupins
et angéliques













Puis c'est le sinistre Mýrdalssandur,  et bien non, il n'est plus sinistre, il a été envahi par les lupins sur plus de vingt kilomètres. Quel changement !!


 On se croirait en Provence dans les champs de lavande.



Dans l'Eldhraun (le feu du champ de lave), quelques touffes laissent présager une colonisation future.


Nous voici à la ferme d'Hunkubakkar, où nous sommes logés dans un petit chalet bien équipé.


Après dîner, nous allons "visiter" Kirkjubæjarklaustur : Jean-Louis veut voir la ville !!!

130 habitants, une station service, 2 hôtels (quand-même), un bistrot, une mini-épicerie, un office de tourisme, une église, la cascade de Systrafoss et le tour est fait.

Je veux voir le pavement que nous n'avions pas trouvé en 2005.

Ce sont les restes de colonnes d'orgues basaltiques arasés par l'érosion glaciaire. Ne subsistent à ras de terre que les sections polygonales qui font penser au sol d'une église. Une légende prétend que les athées qui marchaient sur ce pavement étaient foudroyés sur place.

J'ai essayé, je suis encore là….

Nous le découvrons sur la route 203 en direction de Geirland.



Retour dans notre petit chalet.
La nuit ne va pas être aussi réparatrice qu'à Bjarg, les rideaux sont absents sur la moitié des fenêtres !!!

 

 

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