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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 20:08

Dimanche 21 juin

C'est l'été…

Il a plu toute la nuit, le ciel est bas, le brouillard envahit tout.

Même date, même lieu, il y a quatre ans, c'était le même temps pourri…

Nous avions projeté d'aller au lac Langisjór, mais avec un temps pareil, ce n'est pas la peine de s'engager sur la piste.

Il faut bien s'occuper.
Nous décidons de faire le tour de l'Eldhraun par la route 204.

Bonne surprise, elle est plus goudronnée que prévu ; mauvaise surprise, la partie non goudronnée est vraiment en très mauvais état. Nous sommes obligés de passer sur les traces de la chenillette qui a arasé la route, c'est de la tôle ondulée.

Les paysages sont magnifiques ; quelques touffes de lupins promettent une marée bleue d'ici quelques années.


La "plaine aux tétons" est colonisée par les lichens.



Nous sommes attaqués par les sternes et les huitriers qui défendent leur nid.



Nous pensions cette route déserte mais nous découvrons maintes fermes en activité.

Le temps s'éclaircit. Au loin se profile à l'horizon le Mýrdalsjökull enneigé.

Retour sur la route N°1, fini d'être secoués !!!

Nous obliquons sur la route 208 puis sur la F208.

A droite, la Skaftá miroite sous le soleil revenu.


A gauche, la Tungutljöt coule aux pieds des monts Skarftártunga aux flancs moussus et aux sommets enneigés.



Puis la route se faufile entre les montagnes et l'eau, les cailloux succèdent aux graviers, les paysages sont magnifiques, gigantesques. La neige reste dans les creux, nous passons entre les congères. C'est Dantesque.


La neige reste dans les creux et sur les flancs des montagnes.


Nous passons entre les congères. C'est Dantesque.

Au premier gué qui franchit la Syðri Ofærá, je me déchausse mais deux filles arrivent et me précèdent dans la rivière. Il y a 30 centimètres d'eau ; elles passent, nous aussi.


Nous nous arrêtons pique-niquer devant la faille de l'Eldgjá.



Nous n'avons pas le temps d'aller à la cascade d'Ófærufoss, ce sera pour une prochaine fois…

Nous reprenons la F208, désertique. la vue plonge jusqu'à l'infini
et arrivons à l'embranchement avec la F235 qui suit la rivière.
 

Solitude minérale.


Nous obliquons à droite.

Un premier gué : 10 centimètres environ, personne ne descend vérifier.

Puis un second : demi-tour au pied de l'Hördubreið, trop de courant, trop profond.

Ce n'est pas aujourd'hui que nous verrons le lac Langisjór…
Encore un échec, encore une occasion de revenir !!!

Nous rebroussons chemin.

Les paysages sont différents dans ce sens là mais toujours aussi grandioses.


Voici le gardien des gorges.


Les cascades de la Skaftá aux rives fleuries se faufilent dans l'herbe verte et scintillent au chaud soleil.



Après les paysages désertiques, place aux verdoyantes prairies, aux chevaux, aux vaches, aux moutons, aux oiseaux, aux fermes, à la Vie.



Arrêt à la petite église qui dessert le village de Flaga où nous espérons trouver à nous abriter du vent pénétrant.



Quelque soit le côté où l'on se trouve, le vent glacial nous transperce.

Dommage, nous aurions aimé profiter du beau soleil.


Après dîner, nous allons au "grand canyon" comme l'a nommé notre hôtesse.

Il s'agit des gorges de Fjaðrárgljúfur, grandioses et impressionnantes avec leurs 100 mètres de haut sur deux kilomètres de long.


Ces gorges datent de l'ère glaciaire et sont censées avoir deux millions d'années.

Deux options :

La première : prendre la F206, route du Laki et à environ deux kilomètres de Hunkubakkar, laisser la voiture à gauche juste en face d'un chemin et suivre le sentier piqueté de jaune.

Et là, on aborde le canyon par le haut. C'est très impressionnant. Dommage, il n'y avait pas assez d'eau.



Deuxième option : de Hunkubakkar, suivre tout droit la route et s'arrêter devant un pont de bois et continuer 20 mètres jusqu'au pont de pierre et admirer le canyon vu d'en bas.

Merveilleux.



Et pour couronner notre dernière soirée dans ce lieu enchanteur, un groupe de chevaux töltant arrive en sens inverse sur notre route.


Magique.


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