Contrées oubliées.
Pourquoi ce titre ?
Pour trois raisons :
Contrées oubliées de tous, étant situées dans le grand nord, là où personne n'ose s'aventurer.
Contrés que j’avais oubliées de visiter.
Contrées, les fjords de l’est, dont j’avais oublié la splendeur.
6 août 2011
Ça y est, le voyage 2012 est lancé.
Je me sens en forme, capable de crapahuter un minimum.
La planche est sur le bureau, la carte agrafée dessus ; j'ai acheté un stock de punaises, monté le marteau et les premières punaises sont déjà positionnées. Le fichier Word où je note au jour le jour tout ce que je glane sur les guides papier Gallimard, Routard, Petit futé, Lonely ainsi que sur les forums FI (France-Islande) et VF (Voyage forum) est en bonne place "sur le bureau", un joli fichier Excel se remplit région par région.
Depuis mars 2010, ce voyage est en projet. Il aurait dû avoir lieu en 2011, mais pour raisons familiales et de santé, il était reporté aux calendes grecques. Heureusement que j'ai fêté l'an nouveau à Reykjavík, ça m'a aidée à supporter ce contretemps. Même si je suis revenue avec la malléole fracturée. Un drôle souvenir de vacances…
20 décembre
La carte est couverte d'une myriade de petites punaises de couleurs. Un sacré voyage en perspective !!!
29 décembre
Les punaises sont ôtées, le stabilo vert a bien travaillé, les étapes sont découpées, quelques jours de réflexion et je réserve l'avion et les hébergements à Reykjavík.
22 janvier 2012
Je pensais réserver deux ou trois hébergements, ne voulant pas être tributaire des horaires. Il a fallu que je réserve TOUS les hébergements. Contrairement aux autres années, le taux de remplissage des guesthouse est de 100% presque partout. Il m'aura fallu 3 semaines pour trouver mes logements, d'autant plus que certains prix sont prohibitifs. L'Islande est à la mode…
15 juin 2012
C'est le grand jour.
Ça commence mal, pourvu que ce temps pourri à Roissy ne dure pas durant 3 semaines en Islande.
L'avantage, c'est qu'il fait toujours beau en altitude.
La Grande-Bretagne
Alors que l'avion entame sa descente, au sortir d'un nuage, j'aperçois la mer irisée qui s'étire au-dessous de moi. Il fait beau.
Les côtes islandaises
Puis
ce sont les Vestmannaeyar qui m'appellent. Soyez patientes, je viens vous découvrir dans quelques jours.
Je colle mon front au hublot tandis que l'avion perd de l'altitude et que mon Islande tant aimée se rapproche.
Première manifestation géothermique
Blue Lagoon (Bláa Lónið)
Le comité d'accueil
Passage devant les douaniers ne semblant pas faire attention à cette marée qui déboulait devant eux, récupération de la voitures, courses au Bónus de Keflavík, et les choses sérieuses commencent : trouver mon hébergement.
Je réside assez loin du centre, mais à seulement huit minutes en voiture, non loin du musée de plein-air d'Árbær.
Ça, c'est l'Islande
Reconquête de Reykjavík
J’aime cette capitale à taille humaine, aux larges avenues sans embouteillages, aux petites rues bordées de maisons colorées où il fait bon musarder le nez au vent.
Cette année, j'ai décidé de partir à la (re) conquête de Reykjavík et de m'y attarder quelques jours afin de la découvrir plus avant.
Ceux qui disent qu'une demi-journée suffit pour la visiter se trompent.
J'ai déjà passé une vingtaine de jours à Reykjavík et cette année, cinq jours de découvertes sont au programme. Et je suis loin d'avoir tout exploré !!!
Lækjargata (avenue du ruisseau)
Jusqu’en 1911, cette rue n’était qu’un modeste chemin bordant un ruisseau fétide (Lækurinn) partant du lac pour se jeter dans la mer.
Stjórnarráð Íslands, la Maison du Gouvernement.
Erigée en 1770, prison, elle fut aménagée en 1820 pour devenir la résidence privée du gouverneur ; elle accueilli jusqu’en 1996, les bureaux des présidents de la République. Depuis, elle abrite les bureaux du premier ministre.
Christian IX, roi du Danemark
Hannes Hafstein, premier chef du gouvernement islandais en 1904
Menntaskólinn í Reykjavík, lycée
Ce lycée fut le premier en date dans l'histoire du pays.
C’est ici que le Parlement islandais a tenu sa première réunion en 1845.
Ancienne école de grammaire fondée en 1846.
Au 8, se situe l’une des plus anciennes résidences de la ville bâtie en dolérite.
> Lækjargata-Bankastræti
Restaurant Lækjarbrekka qui était à l’origine la résidence Bernhöft, première boulangerie de la ville.
En contre-haut de Lækjargata, face à la librairie :
Listahátíð í Reykjavík, Palais des festivals
Humarhúsiðd, la maison de la langoustine (restaurant)
Restaurant Stofnad
> Lækjargata-Vonarstræti
Tjarnarskóli, école
Hverfisgata
Þjóðleikhúsið, le Théâtre national
Commencée en 1928, il ne fut achevée qu’en 1950. La façade évoque les colonnes de basalte.
Face au théâtre
>Frakkastigur-Skólavörðustígur-Njarðargata
Hallgrímskirkja, la cathédrale
Débutée en 1940, elle ne fut terminée que 46 ans plus tard. Son architecture est censée symboliser le paysage islandais, ses glaciers et ses colonnes basaltiques.
Du haut de sa tour de 75 mètres, on peut admirer la vue offerte sur Reykjavík.
Sur le parvis, trône la statue de Leifur Eiríksson, le « fils d’Islande », découvreur de Vinland (l’Amérique) près de cinq siècles avant Christophe Colomb…
Skólavörðustigur
Hegningarhúsið, la prison
Bâtie en pierre de lave en 1873, elle fut la première en Islande. Elle dispose de seize cellules toujours occupées.
>Hverfisgata-Ingólfsstræti
Arnarhvóll, la colline de l’aigle
Dominée depuis 1924 par la statue du célèbre pionnier d’Islande : Ingólfur Arnarson
Þjóðmenningarhusíð, la maison de la culture
Bâti au début du XX° siècle, l’édifice fut tour à tour : Bibliothèque nationale, Archives nationales, Musée d’histoire naturelle, puis Musée national de l’art.
> Aðalstræti- Hafnarstræti
Fálkahusíð, maison du faucon
Elle était le lieu de stockage et de commerce des gerfauts d’Islande avant leur départ vers la Cour du Danemark.
> Aðalstræti-Suðurgata
Landnámssýningin 871, musée de la colonisation
Exposition sur les fouilles datant de 871
> Aðalstræti- Kirkjustræti (rue de l’église)
Víkurgarður, premier lieu de sépulture de la ville où trois générations de Reykvíkingar furent inhumés avant que le cimetière municipal (Holávellir) ne lui succède en 1839.
Statue de Skúli Magnússon 1er bailli islandais après les Danois. Il a oeuvré pour l'amélioration des conditions de vie des Islandais.
>Aðalstræti-Vonarstræti
Iðnó, fut conçu pour servir de siège à une corporation d'artisans. A abrité le Théâtre municipal de 1897 à 1987. Actuellement, l'Iðnó est redevenu un lieu de manifestations culturelles.
Aðalstræti
Au 10, la plus vieille maison de Reykjavík datant de 1764.
Au 7, café Stofan
Repos bien mérité devant la fontaine rafraichissante
>Aðalstræti-Suðurgata
Très anciens vestiges vikings
Túngata
Quartier résidentiel abritant quelques ambassades dont celle de France au 22.
Landakotskirkja, Cathédrale catholique du Christ Roi
Balade le nez au vent dans les rues Ránargata, Bárugata…
Place Austurvöllur (place des champs de l’est)
Alþingishúsið,, le Parlement
Ce bâtiment en basalte fut inauguré en 1881. Depuis sa construction, les parlementaires Islandais (63 élus issus des cinq partis) s’y réunissent régulièrement.
The black cone, le cône noir
Monument à la désobéissance civile.
Statue de Jón Sigurðsson qui libéra l’Islande du joug du Danemark. Cette statue fut érigée en 1830.
crime de lèse-Président...
Hôtel Borg Depuis 1930, accueille les plus grandes personnalités. Il s’y dit qu’un fantôme, satisfait du personnel, s’y serait établi depuis fort longtemps…
Kirkjustræti (rue de l'église)
Dómkirkjan
Cathédrale luthérienne construite en 1796 sur les fondations de la première église de Reykjavík.
Tjarnargata
Ráðhúsið, l’hôtel de Ville
Critiqué lors de sa construction en 1992, ce bâtiment est échafaudé en partie sur pilotis.
Carte de l’Islande en relief (rez-de-chaussée de la Mairie)
Lac Tjörnin (petit lac)
Point de ralliement d'une avifaune riche d'une quarantaine d'espèces dont la sterne arctique.
Suðurgata, rue du sud
Hólavellir (vieux cimetière)
Qu'il fait bon s'y promener à l'ombre des frondaisons.Je n'ai pas retrouvé la stèle commémorant les marins Français péris en mer en Islande.
Quartier résidentiel aux maisons fleuries
Kalkofsvegur
Harpa, la Harpe
Il manquait une structure pour accueillir des évènements culturels internationaux et mieux recevoir des artistes de renommée mondiale et créer une installation digne de l'Orchestre symphonique d'Islande.
Le mot «harpa» désigne non seulement l’instrument de musique présent dans la mythologie nordique et les sagas vikings, mais c’est aussi le mois qui marque le début de l’été dans l’ancien calendrier nordique.
En 2002, la ville de Reykjavík et l'état islandais signent un contrat pour construire une salle de concert et de conférences afin de créer une image culturelle forte à l'attention du monde à l'Islande et à Reykjavík.
Les travaux de construction du Harpa débutèrent en janvier 2007
La structure se compose d'un cadre en acier revêtu de panneaux de verre de forme irrégulière de couleurs différentes. Quand le soleil tape, le ciel et la mer dansent sur les façades du Harpa et les font miroiter de reflets argent, turquoise ou émeraude. Couleurs du Nord, des minéraux et glaces qui réfractent la lumière.
La construction a été abandonnée lorsque la crise financière s'est installée en 2008.
Après quelques années, le gouvernement décide de financer le reste des coûts de construction.
Le concert d'ouverture a eu lieu en mai 2011
Arngrísgata
Landsbókasafn, bibliothèque nationale
Inaugurée en 1994, elle regroupe les bibliothèques nationale et celle de l’Université.
Couvrant une superficie de 13.000 M², le bâtiment accueille 15.000 manuscrits et 700 visiteurs annuels.
Photo landsbokasafn.is
Þjóðminjasafnið, musée national d'Islande
Íslendingabók : livre des Islandais, manuscrit papier datant de 1130
Squelette de viking
Monnaie viking
Costumes régionaux
Mode des années 50 à 70
Bible de Guðbrandur publiée en 1530, premier livre imprimé
Skothusvegur
Forêt de bouleaux (400)
Ils furent plantés en 1914 pour marquer symboliquement la volonté de l'Etat dans sa politique de reboisement.
Statue au détour d'un chemin
Maður og kona (homme et femme)
>Skothusvegur-Fríkirkjuvegur
Hallargarðurinn , parc de Halla
carte postale des années 60 en 1901
Hjóomskálinn, Kiosque à musique
Construit en 1922, il accueille les concerts de l'orchestre municipal
Fríkirkjuvegur
Listasafn Íslands, galerie nationale d'Islande
A l’origine, la glace, destinée à la conservation du poisson et extraite du lac était stockée ici.
photo listasafn.is
Fríkirkjan
Geirsgata
Au bout du quai, quatre navires harponneurs baleiniers reconnaissables à leur "H" comme Hvallur (baleine).
L'actuel port a été gagné sur la mer au XX° siècle. A l'occasion de ces travaux, les déblais ont été évacués par une locomotive.
Les garde-côtes, les navires de pêche côtoient les bateaux "promène-touristes".
Le Malabar, navire Français fait relâche dans le port de Reykjavík.
Ça annonce tout de suite la couleur.
Et que font les marins en repos ? Ils pêchent.
Avant la construction de la rue Tryggvagata en 1913, le quai s'étendait le long d'Hafnarstræti (rue du port) où chaque boutique qui bordait le quai possédait son propre ponton, comme sur Vesturgata.
Vesturgata
Bryggjuhusíð, maison du quai
Au XVII° siècle, cette importante bâtisse était pour les voyageurs ou les marins débarquant des navires, leur premier « pied à terre ». Depuis 1888, elle est le point de référence de la numérotation paire-impaire des rues de Reykjavík.
C'est dans ce district qu'Ingólfur Arnason est censé avoir débarqué dans la future Reykjavík.
Borgartún-Sæbraut
Maison Höfði
Demeure du consul de France au XIX° siècle, elle fut le lieu de la rencontre Reagan-Gorbatchev en 1986 qui mit fin à la "guerre froide"
Sæbraut (boulevard de la mer)
Sólfarið
Drakkar en aluminium stylisé
Mont Esja enneigé le 15 juin
Mont Esja 5 juillet
>Sigtún-Laugardardalur
Ásmundarsafn, musée Ásmundur Sveinsson (1893-1982)
Consacré à l'œuvre du sculpteur le musée se trouve dans le jardin de sa maison qu'il a lui-même dessinée.
Laugarásvegur
Grasagarðurinn, jardin botanique.
Il renferme une collection de cinq mille plantes dont presque la totalité de la flore islandaise.
Photos grasagar.is
Les oies et leurs oisons colonisent les pelouses et les bassins.
Café Florá, pour une pause ombragée.
D'autres photos en septembre 2013
Flókagata
Kjarvalsstaðir, musée Kjarval Jóhannes Kjarval (1885-1873) est considéré comme l'un des plus grands peintres islandais.
Auto-portrait Vue de Grafningur
Palette Fjord
Critique
Photos listasafnreykjavikur.is
Les autres églises de Reykjavík
Áskirkja : Laugarásvegur
Langholtskirkja : Sólheimar
Bústaðakirkja : Bústaðavegur
Grensáskirkja : Hvassaleiti
Neskirkja : Fornhagi
Lifspekifélagið (Société théosophique) : Ingólfsstæti
Filadelfia : > Laugavegur-Höfðatún
Laugarneskirkja : Kirkjutegur
Háteigskirkja : > Noatún- Háteigsvegur
Fossvogskapelle : Vesturhlíð (photo en 2013)
Colline Öskjuhlið
Perlan, La Perle
Le bâtiment est à l'origine un réservoir où est stockée l'eau chaude géothermique destinée à la ville de Reykjavík. De la terrasse, vue panoramique de la ville.
Pour la suite, consulter : Á la (re)conquête de Reykjavík (2)
D'autres films et photos sur mon autre blog : http://odyssee-islandaise-tome-2.eklablog.com/reykjavik-a117819174
Suite de l'article : Á la reconquête de Reykjavík (1)
Prolongement de Flugvallágraut
Nauthólsvík plage de Reykjavík
Kistuhyl 4
Árbærjarsafn, musée de plein air
Aménagé autour d'une ancienne ferme bâtie au XV°siècle, le musée illustre l'art de vivre des anciens Islandais à travers une vingtaine de bâtiments provenant de différentes régions d'Islande. La plupart des maisons datent du XIX° siècle.
Lækjargata 4
Première maison à étage de Reykjavík édifiée en 1852, elle fut remaniée au XX° siècle.
Siège de l'évêché de Laugarnes de 1856 à 1867.
En 1876, un couple de commerçants fut pionnier des méthodes commerciales modernes.
Un café des abstinents ouvrit en 1886. La même année y fut célébrée la fête nationale.
Lækjarbotnar, la cabane des scouts
Construite en 1920, elle fut la première cabane édifiée, en Islande, pour les activités de plein air.
12 enfants étaient entassés dans la chambre. Bonjour les odeurs de chaussettes mouillées.
Bú, la ferme
Les bâtiments sont les seuls à se trouver à leur emplacement d'origine. Elle daterait du XV° siècle, elle fut transformée en 1891.
Kirkja, l'église
Sur un modèle du XIX° siècle à Silfrastaðir dans la région de Skagafjörður, elle a été bâtie en 1960 dans le musée.
Le retable date de
1720.
La chaire est celle de la vieille église de Silfrastaðir ainsi qu'une partie de la charpente.
Costumes de cérémonie XVIII°-XIX°-XX° siècle.
La campagne au cœur de
Reykjavík
Reproduction d'une sculpture de Ásmundur Sveinsson
Pour plus de photos, consulter cette page : Musée phallologique islandais, Hið Íslenzka Reðasafn
Laugavegur 24
Cet improbable musée expose 276 spécimens des organes mâles. Du pénis géant de cachalot pesant 70 kg pour 170 cm aux microscopiques testicules de mulot. Un Islandais a même fait don de ses organes…
Ecureuil gris Hermine
Elfe (humour islandais) Orque
Equipe de handball JO Pékin 2008, médaillés d'argent
Humain de 95 ans
Poignée de la porte des toilettes...
Laugarnestangi 65
Maison de Hrafn Ginnlaugsson, la maison du recyclage Juste à côté de l'embarcadère pour Viðey.
Hrafn Gunnlaugsson, réalisateur islandais dit de sa demeure balnéaire cachée qu'elle est "un nid de corbeau" (hrafn est la
traduction de corbeau).
On peut prendre cette maison comme un musée éclectique, une énorme sculpture ou une déchèterie. C'est la maison où réside
Hrafn, bâtie en matériaux recyclables : une roue, une poutrelle, une fourche, des ressorts, un tambour de machine à laver…
Ici, la maison et la nature sont exubérantes.
Je pensais que c'était un musée et j'ai eu la surprise de voir arriver Hrafn avec un sac de courses. Il m'a saluée , je lui ai rendu son salut et je me suis empressée de quitter les lieux.
Île de Viðey (la petite île de bois)
Embarquement au port de commerce de Sundahöfn.
Après cinq minutes de traversée, l'église et la maison du gouverneur nous accueillent.
L'église
datant de 1774 est une des plus anciennes d'Islande.
Viðeyjarstófa, l'ancienne maison du gouverneur danois bâtie en 1752, première maison en pierre du pays.
Elle est reconvertie en restaurant.
Ici, on n'entend que le vent, les vagues et le chant des oiseaux.
Les balades à cheval se font en toute tranquillité.
Je veille sur les cultures.
Pavillon des artistes (accès interdit).
L'île, habitée depuis le X° siècle, fut abandonnée par les Viðeyingar en 1943. Elle a été offerte par l'Etat à la ville de Reykjavík en 1987 à l'occasion du bicentenaire de la chartre municipale.
Île de Lundey
Lîle de Viðey vue de la maison du recyclage.
Vue panoramique sur Reykjavík.
Imagine Peace Tower à découvrir en 2013.
Route 408 Réserve naturelle d'Heiðmörk
Le paradis sur terre à neuf kilomètres du centre ville.
De petits chemins caillouteux serpentent au milieu des lupins.
Pas âme qui vive, le silence, uniquement troublé par le chant des oiseaux.
Grotte de lave de Maríuhellar
Les seuls humains rencontrés en deux heures
Rauðólar
Vestiges de pseudocratères âgés d'environ 5200 ans.
A l'origine, il y avait plus de 80 cratères mais la roche a été utilisée pour la construction des routes et de l'aéroport de
Reykjavík.
Old harbour Village Geirsgata 7b
Cinéma N°2
Films sur les éruptions, l'Hekla, les oiseaux…
http://www.lifsmynd.is/cinemano2.html
la brochure : http://www.lifsmynd.is/brochure2012.jpg
Lýðveldisdagurinn, la fête nationale Islandaise
C'est le 17 Juin 1944 que la République d'Islande fut officiellement proclamée et que le pays devint indépendant après avoir
appartenu aux Danois.
Ce jour fut choisi pour devenir le jour de la fête nationale en Islande en l'honneur de Jón Sigurðsson, grand défenseur de l’indépendance, né à cette date.
Les Islandais apprécient particulièrement ce jour et le fêtent comme il se doit : cérémonies officielles, défilés, théâtre de rue, parades et autres bals populaires se multiplient de Reykjavík,
jusque dans les plus petits villages et ce jour là des milliers d'Islandais se plaisent à pique-niquer à Þingvellir, là où fut fondé le premier parlement démocratique islandais.
J'avais déjà assisté à la fête nationale dans un minuscule hameau des Vestfirðir, mais cette année, c'est à Reykjavík que j'ai posé mon sac.
Habituée aux grandes métropoles, je m'étais imaginée une foule immense venant y assister.
Les festivités devant commencer à 9h50, j'étais déjà sur place à 8h20.
Grand soleil et ciel bleu sont au rendez-vous.
Pas un chat dans les rues, pas un drapeau. Me serais-je trompée de jour ?
Après avoir déambulé dans les petites rues aux maisons colorées, je reviens sur Lækjargata, où maintenant, c'est
l'effervescence. La rue est interdite à la circulation, les drapeaux fleurissent.
Fríkirkjan Menntaskólin (lycée)
La Mairie a revêtu ses plus beaux atours.
Les jeux gonflables pour les enfants sont en cours d'installation.
Je me dirige vers l'église Dómkirkjan, où j'avais envisagé d'assister à l'office en compagnie des officiels (je suis naïve), mais le service d'ordre m'en interdit l'accès. On me demande de contourner l'Alþingi afin de rejoindre la place de l'Austurvöllur, elle-même délimitée par un cordon de sécurité.
Je suis seule, pas un Islandais, pas un touriste. Je peux donc choisir ma place où j'espère assister à toutes les cérémonies officielles.
L'église commence à se remplir : les Ambassadeurs de tous les pays, les officiels Islandais, le clergé et enfin, le Président Ólafur Ragnar Grímsson. Je n'ai pas vu entrer le premier ministre Jóhanna Sigurðardóttir..
Toutes les cloches de la ville sonnent. La cérémonie religieuse peut débuter, retransmise sur la place par des haut-parleurs.
Les touristes commencent à investir la place.
Les scouts défilent, suivis par les policiers en tenue de cérémonie.
Le service d'ordre se met en place.
Un policier, Erlandur en personne J, s'installe devant moi, me cachant une partie de la cérémonie. Il est impassible, son regard se fixe vers l'horizon mais il surveille les badauds.
Vingt minutes plus tard, Olafur et Jóhanna sortent de l'église et s'engouffrent dans Alþingi, sous le regard des policiers au garde à vous.
Les officiels les suivent et s'installent sur les sièges disposés derrière la statue de Jón Sigurðsson sous l'œil de la fanfare.
Dix minutes plus tard, le Président et la première ministre quittent l'Alþingi accompagnés d'une jeune fille qui tient une couronne de fleurs qu'elle déposera au pied de la statue de Jón Sigurðsson.
Jóhanna Sigurðardóttir entame une allocution qui durera quinze minutes.
La porte du Parlement s'ouvre et en sort la Fjallkonan, en robe de cérémonie typiquement islandaise, très digne qui s'avance et prend la place de Jóhanna. Elle lit un poème, puis s'en retourne dans l'Alþingi, toujours aussi solennelle.
La Fjallkonan (la dame des montagnes) représente l'incarnation féminine de l'Islande, l'esprit islandais et la nature. Elle est devenue un symbole de la lutte pour l'indépendance islandaise. Elle se manifeste pour la première fois dans un poème en 1752. Son image apparaît dans "les légendes populaires islandaises" en 1864.
La lecture d'un poème par la Fjallkonan lors de la fête nationale est devenue une tradition depuis la proclamation de la République d'Islande, en 1944.
La cérémonie officielle est terminée, le Président regagne l'Alþingi.
Ne restent sur la Place Austurvöllur que des femmes en robe traditionnelle.
Occupée à les photographier, j'ai totalement oublié d'accompagner le cortège qui se dirige vers le cimetière de Sudurgata afin de déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de Jón Sigurðsson.
Je suis les groupes de Reykvikingar qui se dirigent vers Austurstræti où de petites échoppes ont fleuri durant les cérémonies. Il se vend des sucettes en forme de drapeau aux couleurs de l'Islande, des drapeaux islandais, des ballons, des poupées folkloriques….
Il y a foule devant le stand de pylsur.
Sur Laugavegur, je retrouve les scouts et différentes fanfares qui défilent dans les rues, suivis par la foule.
Dans Skólastræti Le Reykjavík Brass Band précède une troupe de théâtre de rues, perchée sur des échasses, déguisée en "hommes verts" façon Hulk.
Au bord du lac Tjörnin, des "gros bras" déplacent des tonnes de ferraille sous les applaudissements du public.
Les familles se dirigent vers Fríkirkjan où se déroule un office.
Sur le petit pont qui enjambe le lac, sont exposées de vieilles voitures.
Dodge Mercury Montclair
Oldsmobile
Chrysler Corvette
Plymouth Malibu Classic
Pontiac Chevrolet
Chevrolet
Les enfants se pressent sur les structures gonflables installées sur Lækjargata et s'en donnent à cœur joie.
D'autres jeux sont installés sur le parking du Port.
Une foule est massée sur la colline d'Arnarhóll et grands et petits accompagnent en chantant et tapant des mains les groupes qui s'y produisent.
Les drapeaux claquent au vent dans le ciel bleu. Le soleil brille.
Les avions frolent la tête des passants.
Les fillettes et leur maman vêtues de costumes folkloriques répondent, en souriant, aux sollicitations des touristes photographes.
Il ya tellement de monde qu'on pourrait croire que toute l'Islande s'est donné rendez-vous à Reykjavík.
Bien d'autres évènements se déroulent aux quatre coins de Reykjavík : une compétition de voile au large de la côte de Sæbraut, des bals à plusieurs endroits, un concert à l'Hôtel de Ville, des jeux Vikings, un tournoi d'échecs en plein air, des spectacles de cirque et de marionnettes, des démonstrations sportives…
Tout ça est bon enfant.
Il est temps de monter à Hallgrímskirkja où un concert d'orgue et violoncelle est donné par
Hörður Áskelsson, organiste d'église et Inga Rós Ingolfsdóttir violoncelliste à l'Orchestre symphonique d'Islande.
J'ai eu le bonheur d'entendre résonner ces magnifiques et imposantes orgues dans des œuvres de Saint-Saëns et Rachmaninov ainsi que de Holleran, Jon Leifs, Jón Hlöðver Áskelsson et Kjell Karlsen.
La prochaine fois où je serai présente lors de la fête nationale, j'assisterai aux festivités auxquelles je n'ai pu prendre part. Il y a tant d'évènements disséminés dans tout Reykjavík qu'il est impossible de participer à chacun.
Festival Viking à Harfnafjörður
En attendant l'ouverture du Village, je pique-nique sur la jetée.
La mer est bleue, le ciel est bleu, le soleil darde ses rayons, les voiliers dansent sur les vagues. C'est le bonheur.
La fête Viking se tient tous les ans mi-juin dans l'enceinte du Village Viking.
Village Viking
Il fait très beau en ce 16 juin, grands et petits se pressent à la porte du Village.
Ce sont de charmantes jeunes femmes Vikings qui nous accueillent.
Le maréchal-ferrant sue sang et eau au-dessus de son feu
Groupe de chanteurs et danseurs
Cuisson à la broche du mouton et du cochon pour régaler les goumands
Divinité Viking
Totem Viking
Attention, Viking
Tapisserie de Bayeux
La mission de Harold et préparatifs de la traversée
L'Evêque d'Odon encourage les normands
Fauteuil Viking
Tête de Viking sculptée
Valeureux Viking
Fin du combat de Vikings
Combat de Vikings en herbe
Porte Viking
Fabrication d'un bracelet en galon
Spakona (prophétesse)
Fier viking
Il était indiqué sur l'affiche : repas Viking. Je m'imaginais de grandes tablées occupées par de nombreux Vikings bruyants, où les mets seraient vikings, où tout le monde mangerait avec les doigts, chanterait, danserait.
Quelle déception, nous étions trois dans la salle…
Un repas tout à fait classique L
Couverts vikings… Soupe Viking
Poisson viking
Eglise de Hafnarfjörður
Hellisgata
En attendant l'heure du dîner, je me suis promenée dans le parc Hellisgerði aménagé dans un champ de lave, on dit qu'il est habité par les elfes.
Je n'en ai pas vu, mais une cérémonie religieuse de mariage s'y déroulait.
Le carrosse de la mariée, une Ford Popular
Il faisait bon s'y promener au frais sous les frondaisons, les coups de soleil de ces deux derniers jours avaient bien besoin de fraîcheur.
Le parc est situé au cœur de Hafnarfjörður et tire son nom d'une grotte : hellir.
Álftanes
En regagnant Reykjavík, je m'arrête à Bessastaðir, la résidence du président de la république.
L'histoire de Bessastaðir est étroitement associée à l'histoire de l'Islande depuis l'époque de la colonisation au 9ème siècle.
Des fouilles archéologiques ont montré que les premiers habitants se sont installés à Bessastaðir avant l'an 1000, et depuis le site a été habité.
Au 13ème siècle, le grand écrivain Snorri Sturluson y possédait une ferme. Après la mort de Snorri, le roi de la Norvège a confisqué les biens, et durant toute la période du Moyen-âge, Bessastaðir a été habité par de hauts représentants des souverains étrangers. Au 17ème siècle Bessastaðir fut la résidence de la représentation la plus puissante du monarque danois en Islande.
Le bâtiment principal de Bessastaðir a été construit de 1761 à 1766.
En 1805, la seule école secondaire en Islande y est installée. Il a été habité, entre autres, par le «Fjölnismenn et d'autres étudiants qui devinrent plus tard les dirigeants de la campagne pour l'indépendance nationale.
L'école s'installe à Reykjavík en 1846. En 1867, la ferme est achetée par le poète et homme d'Etat Thomsen Grímur, qui y vécut pendant près de deux décennies. Parmi les propriétaires ultérieurs on trouve le rédacteur en chef et parlementaire Skúli Thoroddsen, et son épouse, Théodora Thoroddsen, connue pour ses œuvres littéraires.
En 1940, Sigurður Jónasson achète Bessastaðir et en fait don à l'Etat en 1941 pour servir de résidence au Régent et plus tard, au Président d'Islande.
Source : forseti.is
Quelle belle vue pour commencer la journée avec un copieux petit-déjeuner.
Cette adresse est à recommander, autant pour la vue, pour le calme, la proximité du centre (8mn en voiture) et la gentillesse de Svana.
svanfridur@simnet.is) |
Sur la N1, un peu avant de croiser la route 378 qui mène à la centrale Hellisheiðarvirkjun, je tourne à droite sur la route 39.
Paysage grandiose. Personne.
Je longe les Raufarhólshellir, mais des travaux m'empêchent de m'arrêter à la grotte de lave.
LCe sera pour la prochaine fois.
Je rejoins Eyrarbakki par la route 34.
Je ne me lasserai jamais de ce paysage : lupins, eau et montagnes.
La sculpture "Krian" (la sterne arctique) trône à l'entrée du village.
Maison colorées du XVIII° siècle.
Eglise
Plage de sable noir
Stokkseyri,port de pêche
Eglise
Maison colorée
Coulée de lave
"La lave est entrée dans une énorme éruption autour de 6700 avant JC, peut-être à Heljargjá, canyon dans la région des hauts plateaux de Veðivötn. La lave très chaude et fluide coulait à environ 140 km/h et a été arrêtée par les vagues glacées de l'Atlantique Nord.
La lave solidifiée est bien visible dans les récifs entre Stokkseyri et Eyrarbakki.
La coulée de lave de Þjörsárhraun s'étend sur environ 975 km²."
Phare de Knarrarósviti
Premier phare d'Islande bâti en béton armé en 1938, sa hauteur est de 26.20m.
L'Hekla
Eglise de Gaulverjarbær
Hveragerði
La rivière des sources chaudes.
C'est la première source chaude utilisée par une laiterie locale entre 1930 et 1938.
A l'origine, c'était une puissante fumerolle formée lors du tremblement de terre de 1896.
La laiterie utilisait la vapeur pour pasteuriser et produire un fromage brun.
L'eau était également utilisée pour le chauffage, la cuisson et le lavage.
Önnuhver eða Ruslahver
53°-57° Ph6-7
Formé après le tremblement de terre de 1947 suite à l'éruption volcanique de l'Hekla.
Borhole
Foré en 1989 à 254m de profondeur.
C'est un cours d'eau alcaline avec de la végétation jusqu'aux berges.
D'où l'expression : vas te faire un œuf.J
Marmite de boue
Huîtrier pie cherchant sa pitance
Kýraugað,l'œil de taureau
98° Ph 7
Bláhver,source bleue
30°-88° Ph 6
Cette source d'eau chaude est la plus importante connue de la région
Sa couleur est due à la présence de silice colloïdale dans l'eau. La silice absorbe des longueurs d'onde rouges du soleil et l'œil traduit en vert et en bleu.
Hverabrauð, la source chaude du pain
Cette a source a été utilisée pour la cuisson du pain pendant une longue période.
Le célèbre hverabrauð est toujours fabriqué et vendu à Hveragerði. C'est une délicieuse friandise.
Gróuhver
Après le tremblement en 1947, la source a gagné en activité et de puissantes éruptions ont eu lieu pendant un certain temps mais ensuite l'activité à diminué après quelques années.
La source est froide aujourd'hui. Cette source a été nommée Gróas spring en l'honneur de Gróa Þordardóttir qui vivait dans une maison juste en face.
Zone géothermique derrière l'université agricole
Hrifla
Reykjamóri
Leirgeirður
Kotstrandarkirkjasur N1 entre Hveragerði et Selfoss
Croix commémoratives en hommage aux accidents mortels qui se sont produits entre Reykjavík et Selfoss
Mont Ingólfsjall route 35
Búrfell vu de la route 35 Búrfell vu de Kerið
Hekla vu de la route 35
Au premier plan la rivière Sogið, qui vient du lac de Þingvellir, est la rivière d'eau de source la plus importante du pays. Elle rejoint ici la rivière glaciaire Hvitá pour former l'Ölfusá.
Pjorsá
Cratère Kerið
Seyðishólar vu de la route 35 vu de Kerið
Eglise Stóraborg
Apavatn
Laugarvatn
Brúarfoss
J'avais réservé 1h pour la trouver, plus du temps pour l'admirer.
Au bout de 2h1/2 de vaines recherches, j'ai été obligée de partir, ce qui m'a empêchée de retourner à Skálholt, Þingvellir et
de découvrir Hjálparfoss car il faut arriver avant 20h à l'hôtel.
J'ai quand même questionné 21 autochtones, frappé à 17 portes closes.
Les réponses étaient plus folles les unes que les autres : je ne connais pas ; c'est juste à côté, c'est très loin ; il faut
beaucoup marcher, c'est à 5mn de la route ; c'est à droite, c'est à gauche ; j'en passe et des meilleures.
J'ai aussi interrogé plusieurs chiens, chats et chevaux qui ne m'ont rien appris de plus.
À croire qu'ils veulent la garder secrète.
Geysir, impossible de passer aussi près sans s'y arrêter...
Strokkur
Cette satanée Brúarfoss m'ayant retardée, je file, sans m'arrêter aux endroits prévus, vers mon hébergement de Smáratún afin d'arriver à une heure décente
4h15, le temps est clair sur les îles Vestmannæyjar 7h20, le soleil est déjà haut dans le ciel
10h, l'Herjólfur quitte le port de Landeyjahöfn
Un peu d'histoire
Aux premiers temps de la colonisation de l'Islande, raconte le Landámabók, le Norvégien Hjöleifur Hróðmarsson mit le cap au septentrion après avoir pillé l'Islande où il avait fait prisonniers 10 esclaves. Ces derniers devaient l'aider à tirer la charrue dès qu'ils accosteraient sur l'île boréale, sur la côte sud-ouest, dans les environs de Vík. Ils se révoltèrent et tuèrent leur maître, avant de gagner les petites îles verdoyantes que l'on distinguait à l'horizon. Deux semaines plus tard, Ingólfur Arnason, les rattrapa et les tua les assassins de son frère.
Depuis, l'archipel porte le nom que lui donnèrent Ingólfur et ses hommes : Vestmannæyjar : "l'île des hommes de l'ouest", l'Irlande étant à l'ouest de la Norvège.
En 1963, à environ 20 km d'Heimæy, la plus grande île de l'archipel, la mer se mit à bouillonner et soudain, surgit un immense nuage d'explosion suivi de cataractes de projections volcaniques et de cendres. Une brèche s'ouvrit sous les eaux et des bombes volcaniques consolidées par des coulées de lave naquit une île, la plus jeune au monde : Surtsey.
Dix ans après, Heimæy fut à son tour le théâtre d'une gigantesque explosion volcanique. Après une série de secousses telluriques, une fissure de 1800 mètres s'ouvrit sur le flanc de l'Helgafell, crachant des nuages ardents et des coulées de lave.
L'éruption changea l'aspect de l'île, la dotant d'un nouveau volcan , Eldfell : "la montagne de feu" aussi nommé Kirkjufekll.
Aujourd'hui encore, par endroits, s'échappent des filets de vapeur du sol encore chaud.
A la découverte de la ville.
Source : Le grand guide de l'Islande Gallimard
15 silhouettes noires attirent notre regard : les Vestmannæyjar ou îles Vestmann formées par l'éruption de volcans sous-marins il y a environ 11.000 ans.
Heimæy est la seule île habitée
Je dépose mon sac au gîte Heirðrið. . Ruth parle français.
eyjamyndir@simnet.is |
La porte humoristique des WC
Visite de la ville
Le macareux est l'emblème de la ville
Passage piéton unique au monde
C'est de la rigolade par rapport à la suite.
La rue Kirkjuvegar longe un mur de lave
Blátindur : La famille était dans le living room détruit lors de l'éruption
Landakirkja : la lave s'est arrêtée peu avant l'église. Les portes en bois sculptées illustrent des scènes de l'histoire des Vestmannæyjar.
Statue érigée à la mémoire des pêcheurs disparus en mer
En 1973 En 2012
Fresque décrivant le travail du poisson, de la pêche à l'expédition
Le port
Etudiants en plein boulot pendant leur petit job d'été
Je m'inscris pour l'excursion en autocar puis en bateau.
Excursion en autocar
Falaise de Há.
Vers le golf
Îles de Hæna, Kafhellir et Hani
Nous continuons vers le sud
Relevé sur des panneaux informatifs
Un peu d'histoire :
On pense que les îles Vestmann étaient déjà habitées lors de la colonisation de l'Islande en 874. Elles restèrent peu peuplées durant des siècles. Le nombre d'habitants était de 400 à peine en 1627 lors du raid des pirates d'Afrique du nord, qui tuèrent 36 personnes et en emportèrent 242 en esclavage à Alger. L'avènement des bateaux à vapeur en 1906 entraîna un accroissement de la population, qui atteignait 5303 habitants quand l'éruption du 23 janvier 1973 se déclencha à Heimæy.
Les îliens ont l'esprit pionnier. Ils fondèrent la première école primaire du pays, la première maternité ainsi que la première compagnie d'assurances islandaises. Ce sont eux qui acquirent le premier bateau de sauvetage et garde-côtes du pays.
Avifaune
Près de 30 espèces nichent dans les îles Vestmann et le macareux moine y est l'oiseau emblématique. En juillet, on le chasse pour sa chair, tandis que les enfants viennent à la rescousse des oisillons qui s'égarent dans le village au lieu de mettre le cap sur la mer.
On trouve ici toutes les variétés de guillemots, ainsi que des nids d'oiseaux diurnes et nocturnes qui nichent dans les trous, tels le pétrel tempête, le pétrel culblanc et le puffin des Anglais (macareux). Le fou de Bassan, "Seigneur de l'Atlantique" niche en vastes colonies sur Súlnasker. Jadis les œufs et la capture des macareux ne constituaient qu'une distraction.
Végétation et géologie
Les îles Vestmann sont pour la plupart issues d'éruptions volcaniques sous-marines et recouvertes d'une végétation toujours verte. Heimæy est probablement apparue durant l'ère glaciaire et le mont Eldfell est né en 1973.
Surtsey a été formée par une éruption sous-marine en 1963. Les roches prédominantes sont la palagonite et le basalte.
La flore des îles compte plus de 120 espèces, dont 30 d'herbes différentes. Certaines algues ont été utilisées pour l'alimentation des hommes et des bêtes.
Le vent et le sel entravent la croissance des arbres.
Climat
Les vents, la pluie et le brouillard caractérisent le climat des îles Vestmann. L'hiver y est clément, il y neige peu, mais l'été est plutôt frais.
Les vents sont de force 5 en moyenne, mais on a enregistré des vents à 110 nœuds à Stórhöfði.
Les précipitations maximales en 24h ont été de 193 mm, la température la plus basse a été de -16,9° et la plus élevée de 19,1°.
Les plus hautes vagues enregistrées ont atteint 22,89m et la pression atmosphérique la plus basse est descendue à 919,7 mbr.
La pluie et le vent s'invitent. Il fait très froid.
Cimetière des maisons et Pompéï du nord
400 maisons restent ensevelies sous la lave depuis 1973.
Un programme de fouilles entrepris sous le nom de "Pompéi du nord" a déjà mis à jour les vestiges de 4 maisons qui jalonnaient la rue Suðurvegur.
Le guide est juché sur le toit d'une maison
Cette visite est très émouvante
Cette lave, très légère, s'est abattue sur les maisons
Nous continuons vers l'Eldfell, la pluie fait rage.
Vues du sommet de l'Eldfell, ce cratère s'est formé lors de l'éruption de 1973.
Vue sur Heimæy du cratère de l'Eldfell
Nous redescendons vers le port où je dois prendre le bateau à 16h30.
Il est déjà 17h30 et le capitaine ne m'a pas attendue. L
On me trouve une place dans une excursion d'un club du 3ème âge islandais. Personne ne veut ranger son sac à main afin que je m'asseye. Tant pis, j'irai dehors en compagnie du capitaine où j'aurai une bien meilleure vue. Le problème est que des trombes d'eau s'abattent sur nous. L
Falaises où nichent des macareux et pétrels.
Skansin vu de la mer
La maison de mes rêves...
Grottes naturelles baie de Klettsvík où le capitaine donne un petit concert de clarinette. L'acoustique y est excellente.
Le lendemain, il fait un temps splendide. En attendant l'heure d'embarquer, j'explore Kirkjubæjarhraun le champ de lave de 3 km².
Un poteau indique l'emplacement des rues englouties sous 30 m de lave.
L'éruption de 1973
Sous cette pierre à 16 mètres de profondeur, est enfoui le club des Kiwanis de Heimæy
Mes pas me mènent au Skansinn regroupant plusieurs sites historiques.
Landlyst, maison qui servit de maternité à Sólveig, première sage-femme d'Islande.
Stafkirkjan, réplique d'une maison médiévale en bois offerte par le gouvernement norvégien, en 2000, à l'occasion du millénaire de l'arrivée du christianisme.
Vestiges du fort construit au XV° siècle pour défendre le port. Les murs, dévastés par la lave en 1973, ont été partiellement reconstruits.
Murs de l'usine de traitement du poisson
Arrivée de l' Herjólfur
Embarquement des véhicules
Au revoir les Vestmann
Me voici revenue sur "le continent" où l'Hekla m'accueille sous un beau soleil.
Un dernier coup d'œil sur les Vestmann.
Comment résister à Seljalandsfoss ?
J'avais projeté d'aller faire un tour derrière Glúfrafoss mais le niveau de l'eau est bien trop élevé.
Quatre cascades d'un seul coup d'oeil
A quelques encablures la cascade vers Paradísarhellir
Puis par la route 246 vers Ystiskáli, Írárfoss et à quelques minutes, une autre cascade dont je n'ai pas trouvé le nom.
Le village de Ásólfsskáli est le départ de quelques randonnées.
Je grimpe pour découvrir la rivière Miðskálaá et le point de vue.
Lorsque je redescends, je glisse sur de l'herbe mouillée, m'écroule à plat ventre et commence à glisser dans la pente. Heureusement qu'une grosse touffe d'herbe était là pour m'y accrocher !!!
Ásólfsskálakirkja
Encore une belle inconnue
Seljavellir, depuis le temps que je voulais aller me baigner dans cette piscine à ciel ouvert… Ce n'est pas la pluie diluvienne qui va me faire rebrousser chemin.
On m'a dit qu'il fallait suivre le tuyau sur la gauche en partie basse. Le tuyau ? Point de tuyau. Il est tout simplement recouvert par une épaisse couche de cendres de l’Eyjafjallajökull.
Je suis les traces de pas d’abord dans le lit de la rivière (pas encore marée haute), puis sur un petit chemin caillouteux. Deux gués à franchir d’une grande enjambée, un pont fait d’une planche posée sur deux rochers. Pas rassurée, on voit et on sent le point de rupture. Il ne terminera pas la saison…
Un autre pont de singe dont le tiers est déjà brisé... Un rocher que l’on doit étreindre pour passer le torrent glaciaire Laugará (la rivière du bain) où le pied à bien du mal à tenir. A l’aller, tout va bien. Au retour, la peur me prend, je ne sais pas où poser le pied. Heureusement qu’un Allemand arrive et qu’il me saisit fermement le poignet.
Plus que quelques mètres et Seljavallalaug apparaît, enfin, depuis le temps où je voulais la voir. J
Deux Islandais et deux Islandaises, nus comme des vers barbotent, je trempe la main dans une eau bien chaude et là, je me rends compte que j’ai oublié mon maillot et ma serviette dans la voiture lorsque je suis revenue chercher la housse de mon appareil photo. L L
Dépitée, je reviens à la voiture, trempée jusqu’aux os.
Je veux prendre en photo la grotte de Rútshellir, et là, c’est la catastrophe. L’appareil siffle, rien ne s’affiche sur l’écran. Je le sèche soigneusement, mais rien n’y fait. Je prends quand même quelques clichés, à l’aveugle. On verra bien. L
Le moral dans les chaussettes, je continue vers Vík et m’arrête à l’église de Skeiðflöt.
Il pleut toujours autant. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais attraper d’autres coups de soleil…
Je n’ai même pas envie d’aller voir au-dessus de Selfoss et ne m’y arrête même pas. Je crois bien que je vais pleurer.
Il fait tellement mauvais à Vík, que je ne visite pas ce que je ne connaissais pas encore.
Photo "au jugé", de l'intérieur de la voiture, de l'église de Vík
Je prends le l’essence, en trois fois. La première, j’oublie un zéro et affiche 700 KR, la deuxième fois, j’affiche bien 7000 Kr et la troisième fois je complète avec 2000 Kr. Je sais maintenant que le réservoir contient au moins 10 000 Kr.
Surprise à la sortie de Vík. La route est coupée et refaite quelques mètres plus loin, la rivière est noire des cendres de l’Eyjafjallajökull.
Tout le paysage a changé, les lupins ne sont même plus là. Je sais qu’ils reviendront, plus beaux qu’avant, mais quelle tristesse.
J’implore mon appareil photos de refonctionner, je lui dis que peu d’appareils voient d’aussi belles choses, enfin, plein de niaiseries du même genre. Mais il siffle toujours. Je monte le chauffage et la ventilation au maximum pour le réchauffer et le sécher en profondeur, et là, bercée par le ronronnement du moteur, la chaleur, la route droite à l’infini et le manque de sommeil, je m’endors. Mon voyage aurait pu s’arrêter ici, mais Thor devait veiller sur moi. Je me réveille au bout de quelques secondes, minutes, mètres, kilomètres ? dès que je mors le bas-côté. Je ne sais pas comment j’ai fait pour ne pas percuter les piquets jaunes de droite et de gauche. La voiture fait quelques embardées avant que je n’arrive à la remettre dans le droit chemin. J’ai eu une sacrée trouille.
Je repars en ouvrant en grand les fenêtres. Tant pis, l’appareil va se geler, mais nous arriverons entiers à Klaustur.
Je suis logée à Hunkubakkar, dans un petit chalet. Je peux même me faire un peu de cuisine.
Ici, l’accès à Internet est gratuit, mais il faut rester dans le salon. Un courriel d’Hólasport m’attend, m’informant qu’ils peuvent effectuer l’excursion au Laki après-demain car d’autres personnes se sont inscrites. Je file à l'hôtel Geirland pour demander s’ils peuvent m’emmener le lendemain au lac Langisjór. La route est ouverte depuis la veille. Nous irons donc. Tout s’organise bien. La journée se termine mieux que l'après-midi.
L’appareil dort bien sagement, posé sur le radiateur, avec ses batteries.